mardi 2 octobre 2012

CCV-Spotlight :David Boyer, jeune artiste et artisan du Bel-Air

CCV-Spotlight :David Boyer, jeune artiste et artisan du Bel-Air 


David Boyer est né  au Bel-Air le 6 Janvier 1977, au sein du lakou du Ougan « Ti Bout ». Dès l’âge de 12 ans, il travaille dans les ateliers de drapeaux vodou.

Influencé par le monde des assemblages hétéroclites initiée par Pierre Barra, David se lance dans la réalisation de pièces en trois dimensions. L’évocation religieuse et vodou constituent la constante dans ces créations. Aujourd’hui, les œuvres d’art brut de David Boyer, sont très recherchées et figurent parmi les plus importantes collections privées d’art haïtien ( Monnin, bourbon Lally, Marianne Leyman, etc..)

David Boyer qui a participé deux fois à des expositions collectives à la galerie Monnin, exposé en 2008, aux cotés des plasticiens Pasko, Killy et Pascale Monninn au musée Georges Liautaud de Croix-des-Bouquets en 2009.

David Boyer est membre de la Coordination des Artistes et Artisans du Bel-Air (CAABEL) qui a bénéficié en 2008, du projet « leve figi bèlè » mis en œuvre par la Fondation AfriAmérica. Il expose en permanence à l’atelier Kongo Lawoze du Bel-Air

Ayiti, regards contemporains




Le centre culturel Virtuel du Ministère  de la Culture (CCV) a réalisé  le mercredi 26 Septembre 2012 une visioconférence sur l’exposition «Ayiti regards contemporains» qui se déroule actuellement à Aruba , cette activité s’est déroulée au centre de presse du Ministère de la Culture en présence du chef de programme ARCADES, Barbara Stephenson et du directeur du Centre Culturel Virtuel Allenby Augustin, qui tous les deux ont fait une mise en contexte de la visioconférence et expliqué la mission du centre culturel Virtuel du Ministère de la Culture (CCV).

En 2000, le lancement du Forum Transculturel, introduit en Haïti, la photographie contemporaine, dans un paysage dominé par les clichés publicitaires, touristiques et journalistiques. Les quelques expositions timides d’un photographe tel que Marc Steed, demeurent des expériences isolées, frappées de précarité et ignorées des galeries d’art. De fait, jusqu'à cette date, la photographie, la vidéo, le design et l’architecture étaient des genres exclus du champ artistique local. L’Art haïtien pictural, pittoresque, fait peu de cas des autres disciplines tandis que le domaine expérimental, l’innovation, sont des langages tout à fait dissociés du milieu. A ce moment, l’art haïtien est encore, un art de galeries commerciales, de peinture de chevalet et la photographie un art de carte postale. Quant à la vidéo, elle s’intéresse surtout au réel, au genre documentaire où a la production de vidéoclip pour la télévision.

Les photographes invités, aux éditions de 2000, 2002, 2006,2008, 2011, animent des workshops, participent à des conférences débats, interviennent à l’Ecole Nationale des Arts (ENARTS) et dans les quartiers populaires de la capitale. Ils se lient d’amitié avec les principaux protagonistes de la scène artistique émergente, Maxence Denis (multimédia) revenu au pays après des années de pratiques en France, mais aussi les sculpteurs récupérateurs de la grand rue, André Eugene, Céleur Jean Hérard dont l’environnement urbain, immédiat fourni une matière riche et unique captée par leurs objectifs.
C’est ainsi que le photographe David Damoison, invité en Haïti au Forum transculturel de 2008 y revient en 2011 pour animer un atelier sur la photographie artistique, en tant qu’ hôte cette fois-ci de l’Institut français avec Henri Roy. Les photographies de Barnabas Dieudonné, Mackenson Saint Félix, Jeho Abraham, Josué Azor qui se donnent à voire dans le cadre présent, Ayiti, regards contemporain, constituent une sélection tirée de l’exposition Haïti un autre regard, qui regroupaient une quarantaine de clichés réalisées par une vingtaine de jeunes photographes participants au workshop.
Suite à ces propos de mise en contexte, le jeune Artiste photographe haïtien, Josué Azor qui a participé a l’exposition à Aruba, accompagné de 3 autres artistes photographes et trois vidéo artistes, ont expliqué leurs expériences a l’atelier de formation Chantier du Sud, qui a permis la réalisation des œuvres exposées  à la Biennale  d’Aruba sur le thème : «Ayiti, regards contemporains». Après la Conférence de presse, les participants étaient invités  à ouvrir  l’exposition au Centre culturel virtuel où 40 photos extrais de l’expo d’Aruba ont été exposées et  les deux vidéos ont été projetées.

Le centre Culturel Virtuel de la Culture étant  un espace à la fois virtuel et physique offre à la population ciblée l’accès à l’internet pour les besoins de recherche générale et Thématique, des formations, l’utilisation d’outils TIC et l’accès à des espaces virtuels d’exposition et de mini conférences.

Croix-des-Bouquets, là où le fer entre en scène...


Croix-des-Bouquets, là où le fer entre  en scène …

L’Association des Artistes et Artisans de la Croix des bouquets (ADAAC) présente la 6ème Edition de la « foire traditionnelle Georges Liautaud », du 5 au 7 octobre 2012, au numéro 12, route de Noailles, Croix des bouquets  à l’atelier Serge Jolimeau.
En 2007, suite au projet « Ann kore atis ak atizan de la Croix des Bouquets » la première édition de la foire traditionnelle Georges Liautaud a vu le jour, et cette première édition a été rendu possible grâce au support de la fondation AfricAmerica et le Groupe Haïtiens de Recherches et d’Appui Pédagogiques (GHRAP).
Cette 6ème Edition sera l’occasion pour les artistes et artisans évoluant dans le domaine de la sculpture sur fer (le fer découpé) de présenter leurs nouvelles créations au grand public.
Pour combler l’attente des visiteurs et amants de l’art et de la culture, un programme  riche et varié sera offert : expositions artistiques et artisanales, visites guidées des ateliers et des sanctuaires vodou, conférences, animation musicale (avec l’artiste BELO).
Ainsi, l’ADAAC attend tout le public en général pour venir apprécier, encourager les artistes et artisans de la Croix- des-Bouquets, et aussi pour appuyer cette initiative de promotion et de diffusion de ces oeuvres artistiques. 
 La réalisation de la 6eme édition de la  foire traditionnelle Georges Liautaud est supportée par le Programme d'Appui au renforcement de la Culture et de l'Art pour le Développement économique et Social (ARCADES)